
La Route d’Occitanie : L’édition 2025 se dévoile.
Contre-la-montre, haute montagne, et Pitchounes : L’édition 2025 se dévoile.
Après une année d’interruption en 2024, liée à la tenue des Jeux Olympiques, la Route d’Occitanie-CIC revient du 18 au 21 juin 2025 pour sa 48° édition. Présentée lors d’une conférence de presse le 16 mai, cette édition se veut fidèle à l’esprit de la course tout en apportant quelques nouveautés marquantes.
Parmi elles, un événement inédit : la course s’ouvrira par un contre-la-montre individuel de 10,5 km Sainte-Affrique et Roquefort-sur-Soulzon, le mercredi 18 juin. Une innovation saluée par les organisateurs, même si l’esprit général de la course reste inchangé. “Alors, pas vraiment de grands changements. La course se déroule sur 4 jours. La nouveauté, c’est que l’on revient sur un contre-la-montre individuel, le premier jour.”, indique Pierre Caubin, directeur de la Route d’Occitanie.
Le parcours 2025 se compose de quatre étapes aux profils variés :
– Étape 1 (18 juin) : Sainte-Afrique → Roquefort (10,5 km)
– Étape 2 (19 juin) : Gignac → Carmaux (195,8 km)
– Étape 3 (20 juin) : Pujaudran → Luz-Ardiden (173,8 km)
– Étape 4 (21 juin) : Saint-Gaudens → Saint-Girons (128,5 km)
Parmi les lieux emblématiques, le col du Tourmalet est mis en avant par Pierre Caubin comme un moment fort de cette édition. “Des sites insolites.. c’est la 48° édition donc on a pas mal écumé la région Occitanie. Mais je dirais que c’est le géant des Pyrénées, c’est-à-dire, le col du Tourmalet.”
Une coopération inédite avec l’Andorre.
Autre nouveauté : la collaboration avec des organisateurs andorrans pour une course le dimanche suivant de la Route d’Occitanie. “On a été contacté par deux amis organisateurs andorrans qui nous ont demandé de leur organiser la partie technique de l’épreuve. On a donc fait en sorte, qu’ils puissent se caler sur le calendrier de l’Union cycliste internationale, de décaler notre épreuve d’un jour pour qu’ils puissent faire leur épreuve le dimanche 22 juin.”
Les Pitchounes, toujours engagés.
Comme chaque année, les Pitchounes participeront à la course. Une présence chère à l’organisation. “Les Pitchounes, c’est une grande histoire d’amour. L’association est à nos côtés depuis de nombreuses années, et puis, participer sur les zones de collectes et de ravitaux c’est vraiment important sur nos épreuves de cyclisme. On est donc vraiment ravi de les accueillir de nouveau cette année.”
Un événement soutenu par la région.
Présent à la conférence de presse, Kamel Chibli, vice-président de la Région Occitanie, souligne l’importance de la Route d’Occitanie à plusieurs niveaux. “Sur le plan sportif, on est une région où la pratique du vélo est très importante. Elle consolide la pratique du sport et montre aux cyclistes de beaux territoires pour faire du vélo. En même temps, elle est diffusée à la télé donc elle a un bon retentissement. Ce qui donne une belle visibilité.”
Il insiste aussi sur son impact économique et touristique : “Les gens viennent, dorment, découvrent, mangent, donc il y a quand même une économie générée par cette course. Et sur le plan touristique, car elle est diffusée sur plusieurs télés au plan national et international. On va voir les régions à travers les médias dans le monde entier. Ce qui est bien, car quand on est assis sur le canapé, qu’on regarde la télé et qu’on voit Carmaux, les montagnes des Pyrénées sur une route, on se dit : “Waw, c’était où ?” et donc ça donne envie d’y aller.” Un soutien concret et constant.
La région accompagne l’événement sur plusieurs fronts. “La région accompagne financièrement, elle lui donne la possibilité de faire l’événement ici. Elle lui donne le lien avec les communes, les accès avec les mairies qui font les départs et les arrivées. Et puis bien sûr, il y a un soutien moral, parce qu’il y a des moments difficiles. Il faut savoir que la course n’est organisée que par des bénévoles. Il n’y a aucun salarié.”
Faire grandir la route d’Occitanie.
Kamel Chibli souhaite faire évoluer l’épreuve à l’avenir. “C’était l’engagement que j’ai pris il y a 7-8 ans, qu’il fallait la faire grandir. D’abord, il faut trouver des partenaires financiers, parce que tout est une question aussi de sous. Il faut trouver des communes qui s’engagent. Là, elle est en train de grandir et de prendre une image très positive. Dans l’idéal absolu, j’aimerais qu’on soit sur 7-8 jours. Parce que l’Occitanie, c’est 13 départements. Si on pouvait passer sur un peu plus de départements, ce serait génial.”
La collaboration entre la région et les organisateurs est constante. “La région travaille quotidiennement sur des rendez-vous visios ou en présentiel. Il nous présente les étapes, les partenaires et ensuite ce sont la direction des sports chez nous qui s’occupe de les accompagner financièrement et de leur demander où est-ce qu’ils en sont ? Est-ce qu’ils ont tous les partenaires ou pas ? Est-ce qu’il faut aller chercher d’autres partenaires ? Des fois, c’est juste un coup de fil en disant “est-ce que tu connais telle entreprise ?” Ce sont des choses un peu classiques, mais c’est comme ça.”
Cette année, l’Occitanie accueillera également sept étapes du Tour de France, un record. Pour Kamel Chibli, c’est un signal fort. “Ça signifie qu’on est la région du vélo en France. On est content d’avoir le Tour de France. Après la Route d’Occitanie, avoir le Tour, c’est la cerise sur le gâteau.”
Retrouvez notre derniere interview de Pierre Caubin, de passage sur le Tour de France 2024
et pour ne rien rater de cette épreuve, le site officiel de la RDO