PROFESSION ARBITRE

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DANS L’UNIVERS DES ARBITRES DE SPORTS COLLECTIFS (3ème épisode: Le Volley-Ball) 

A l’occasion du championnat du monde de basket des 17 ans féminines qui aura lieu du 16 au 25 juillet à Toulouse et Rodez, diverses actions et animations seront organisées autour des valeurs de partage et de respect. Plusieurs expositions seront misent en place par les jeunes de notre association, dont une sur l’arbitrage.
L’intérêt de cette exposition est de mieux connaitre ces hommes et ces femmes qui officient sur tous les terrains de sport, qui sont les garants des lois du jeu. Nous avons voulu, par le biais de cette exposition, comprendre leurs vies au travers de leurs disciplines respectives.
Après le football avec ALEXANDRE CASTRO, et le rugby avec l’arbitre international ROMAIN POITE, c’est au tour du Volley Ball avec MORGANE HAMON.

Media-Pitchounes : A quel âge avez-vous commencé à siffler ?
Morgane HAMON : Mes premiers pas dans l’arbitrage, … je devais avoir 16 ans, en tant qu’arbitre jeune en UNSS..

Media-Pitchounes : Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à entamer une carrière d’arbitre ?
Morgane HAMON : Par dépannage pour commencer! En UNSS, nous étions obligés d’arbitrer quelques matchs en tant que joueurs, comme cela me plaisait, j’ai décidé de passer mes diplômes et me diriger vers cette voie.

Media-Pitchounes : Pourquoi avoir choisi ce sport ?
Morgane HAMON : Comme Obélix, je suis tombée dans la marmite toute petite! Ma mère faisait beaucoup de sport et notamment du volley, mon frère faisait du volley…. Toute la famille était volley!

 



Media-Pitchounes : Un arbitre est-il un sportif à par entière ?
Morgane HAMON : Oui, à partir du moment qu’il fait parti d’un événement sportif, il est un sportif ! Peut-être pas dans le sens du terme qu’on l’entend, du moins pour le volley. Nous devons avoir une capacité de concentration importante, certains matchs durent 2h30, le jeu va très vite, nous devons prendre une décision tous les 10 secondes et nous n’avons droit à aucunes erreurs.!

Media-Pitchounes : Etes-vous pour la professionnalisation de l’arbitrage ?
Morgane HAMON : Dans notre sport peut-être plus que dans d’autres sports car nous avons les contraintes des joueurs professionnels, nous sommes obligés de prendre des jours de congés en semaine pour aller arbitrer, et nous avons de faibles indemnités d’arbitrage comparé à d’autres sports.

Media-Pitchounes : Puisque l’arbitre n’est pas professionnel, je suppose que vous avez une activité à côté?
Morgane HAMON : Je travaille pour la mairie de Colomiers, je suis adjointe d’animation. Je suis d’un coté directrice des ALAE, ce sont des accueils de loisirs associés à l’école et à coté de ca, je suis directrice adjointe en centre de loisirs le mercredi et vacances scolaires.

 



Media-Pitchounes : Dans quel sport, le respect des arbitres est le plus important ?
Morgane HAMON : Je pense que c’est en Rugby, et de loin! L’avantage du Rugby, c’est que l’arbitre est proche des joueurs, il leur parle beaucoup, quand il siffle une faute, il explique tout le temps, leur règlement est un des plus compliqués mais il est sans cesse rappelé aux joueurs d’ou un vrai respect envers l’arbitre.

Media-Pitchounes : Quand un match est télévisé avez vous une pression particulière ?
Morgane HAMON : Ca ne m’est encore jamais arrivé malgré que j’ai arbitré la finale du championnat de France féminin qui n’était malheureusement pas diffusé à la TV… Notre sport est très très peu médiatisé!

Media-Pitchounes : Quelle est votre équipe préférée en tant que supporter ?
Morgane HAMON : En équipe nationale, cela serait le Brésil, ils ont un style de jeu rapide, limpide, que cela soit en filles ou garçons et en France, il n’y a pas vraiment une équipe qui se détache, je dirai en fille, le RC Cannes mais pas de la à être une supportrice inconditionnelle.

 



Media-Pitchounes : Quel a été votre meilleur moment d’arbitrage ?
Morgane HAMON : Cette année, la finale du championnat de France, ca été une surprise de l’arbitrer, une fierté aussi pour ma deuxième saison en première division. Mais il y’à eu aussi mon premier match en pro qui avait une saveur particulière.

Media-Pitchounes : Qu’est ce qui pourrait pousser les jeunes à s’engager dans l’arbitrage ?
Morgane HAMON : On cherche toujours! Nous sommes un peu en pénurie d’arbitre, le peu que l’on a, nous avons énormément de mal à les garder car c’est vraiment un investissement, je ne vais pas me faire des amis au sein de notre fédération, mais que l’on y soit pas de notre poche pour aller arbitrer. Nous devons faire l’avance des frais, pour un jeune, c’est impossible.

 



Media-Pitchounes : Quelles démarches doivent entreprendre les jeunes pour devenir arbitre ?
Morgane HAMON : Il faut qu’il se rapproche de son club, ou d’un club qui le dirigera vers la ligue et rencontrer le responsable de l’arbitrage qui pourra l’aiguiller sur les stages. Sinon, au niveau de son lycée ou collège, par l’UNSS. Moi j’ai commencé comme ca, en arbitrant quelques matchs pour avoir une première approche et ainsi permettre de rencontrer des gens dans ce domaine.

Retrouvez l’épisode 1 : Alexandre CASTRO, Football

Retrouvez l’épisode 2 : Romain POITE, Rugby

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