AU COEUR DES SPACER’S Numéro 2 GAEL VANDAELLE « il y a beaucoup d’autres sports situés au haut niveau dans notre ville… »

Après la réalisation du programme de match des filles du Toulouse Métropole Basket, les pitchounes s’engagent dans une nouvelle aventure avec les volleyeurs des SPACER’S. Pour chaque rencontre à domicile, les jeunes iront à la découverte de ces sportifs qui vivent leur passion un peu dans l’anonymat des clubs phares toulousains et d’une pratique d’un sport trop peu médiatisé à notre gout.  A l ’entendre, le Volley pour Gaël est toute sa vie, champion de France avec l’AS Cannes, un petit passage en Belgique, ce licencié en management sportif  a trouvé une famille du coté de Toulouse et compte bien cette saison encore faire figure de patron de l’arrière garde toulousaine.

Media-Pitchounes : Depuis quel âge joues-tu au Volley?

GAEL : J’ai commencé à l’âge de treize ans, cela fait environ 15 ans donc que je pratique ce sport … quasiment tous les jours!

M.P : As-tu déjà été sélectionné en Équipe de France et quels souvenirs en gardes-tu?

GAEL : Oui j’ai été plusieurs fois sélectionné en Equipe de France mais lorsque j’étais plus jeune et j’y suis resté jusqu’a l’âge de 23ans. En cadet, junior et les A’. Ce sont des souvenirs particulier car ça reste le haut niveau avec des compétitions importantes, et le meilleur souvenir que je puisse
avoir c’est surement le titre que j’ai remporté, il y à 11 ans de ça, c’était au championnat du monde junior , et nous avions terminé médaille d’argent !

M.P : Y’a t’il de nouveaux joueurs depuis l’an dernier et peux-tu nous les présenter ?

GAEL : Par rapport à l’an dernier, l’effectif a beaucoup changé ! Il y a 2 nouveaux passeurs qui sont de nationalité Tchèque. Le numéro 12 s’appelle Ludek CERNOUSEK et le numéro 2 c’est Tomas JAMBOR. Nous avons un central, français, qui se nomme Jean-François PEREZ et qui porte le numéro 1. Si je ne dis pas de bêtises, ensuite nous avons Ruslans SOROKINS, qui est réceptionneur et nous viens de Lettonie. Et pour terminer, nous avons un pointu qui arrive de Finlande, Olli-Pekka OJANSIVU, qui  porte le numéro 14. Il remplace notre ancien coéquipier BERGAMO qui était là l’année dernière pour ceux qui s’en souviennent !

MP : Que faudrait-il faire pour populariser le Volley ?

GAEL : (Rires) Ca c’est une question pour le président ! Essayer d’avoir un peu plus d’articles sur nous dans les journaux, ou à la télévision. Que l’on soit un petit peu plus médiatisés,
Le « volley populaire » c’est difficile car il y a des sports qui le seront toujours plus, comme le Football partout en France, en Europe, et dans le monde ! A Toulouse on a aussi le Rugby qui est très présent, le Handball qui ramène beaucoup de monde, donc on essaie petit a petit de faire parler de nous, avec nos moyens, mais c’est vraiment difficile car il y a beaucoup d’autres sports situés au haut niveau dans notre ville.

M.P : En dehors du Volley, pratiques-tu d’autres sports ?

GAEL : Non, pendant la saison, je ne fais que du Volley. Les jours ou je ne m’entraine pas, j’ai plutôt envie de me reposer, en revanche pendant l’été, période où on a quand même
pas mal de temps de vacances, c’est vrai que je change un peu … Je joue au Beach-Volley! Sinon j’aime beaucoup faire du squash, j’en ai pratiqué beaucoup l’été dernier et c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup !

M.P : Si tu devais prendre un modèle dans l’équipe lequel serait-il ?

GAEL : C’est le joueur qui est à mes  cotés ! (Zago l’accompagnait)
Pourquoi ? Car Zago, c’est un très bon joueur de Volley, et c’est aussi une personne qui a un très bon comportement sur le terrain et en dehors du terrain. Et ce n’est pas souvent qu’on voit des joueurs intéressants à l’intérieur comme à l’extérieur des terrains. Il y’en a qui sont très forts sur un terrain et après en dehors ils ne parlent pas, tu ne les vois pas. Zago lui, il est gentil, drôle, intelligent, et c’est pour cela que c’est un  peu mon modèle.

Association MEDIA PITCHOUNES
Propos recueillis par les enfants de CORNEBARRIEU
Octobre 2010