AU COEUR DES SPACER’S Numéro 1 DIOGENES ZAGONEL « J’espére rester ici encore longtemps »

Aprés la réalisation du programme de match des filles du Toulouse Métropole Basket, les pitchounes s’engagent dans une nouvelle aventure avec les volleyeurs des SPACER’S. Pour chaque rencontre à domicile, les jeunes iront à la découverte de ces sportifs qui vivent leur passion un peu dans l’anonymat des clubs phares toulousains et d’une pratique d’un sport trop peu médiatisé à notre gout. DIOGENES ZAGONEL , a choisi toulouse, loin de son pays et de sa famille. Ce brésilien aurait surement fait un bon footballeur pour la « Seleção  » mais il a trouvé sa voie dans le Volley-ball pour le plus grand bonheur des Spacer’s.

Media-Pitchounes : Qu’est ce qui t’as motivé a quitter ton pays Natal ?

ZAGO : Je suis venu la première fois en Europe pour jouer dans le championnat Italien et, après avoir effectuer une saison là-bas je suis venu en France.
J’ai rejoins la France car ici, les gens sont supers, ils sont gentils avec moi et moi je suis heureux de vivre dans un autre pays pour apprendre les cultures et coutumes.

M.P : Qu’est ce qui peut pousser un jeune brésilien a jouer au Volley alors que le Foot est roi au Brésil ?

ZAGO : Comme tous les garçons au Brésil , j’ai d’abord commencé à jouer au Foot, le premier cadeau de mon père que j’ai reçu, c’était un ballon de Football. J’ai donc pratiqué le Foot jusqu‘à l’âge de 11ans, j’ai aussi essayé le Handball ,
le Basket-Ball , j’étais un petit garçon qui aimais beaucoup le sport. Ensuite, un professeur de mon école est venu me voir, m’a dit que j’étais grand et il m’a demandé si je voulais bien m’entrainer au Volley-Ball, j’ai donc commencé à l’âge de 13ans. J’aimais bien l’ambiance avec mes amis, j’ai continué.

M.P : Le niveau français et brésilien est-il comparable ?

ZAGO : Je pense que le niveau français est super fort puisque que vous avez plusieurs divisions alors qu’au Brésil il n’y en à qu’une seule. Nous avons de bons joueurs , mais la Fédération Brésilienne garde toujours un œil sur l’Équipe Nationale mais ne porte guère d’importance aux clubs. Il y a 3/4 équipes qui sont fortes, qui ont un gros budget, avec de bon sponsors, en revanche, les autres équipes n’ont pas beaucoup d’argent, le championnat Brésilien est instable car souvent une équipe joue une saison, puis elle s’arrête. Ici en France, ont entend parler d’équipe qui sont dans le championnat depuis 20ans, 25ans, parfois 30ans donc voila pourquoi le niveau est super fort.

MP : Comment c’est passé ton intégration en Europe ?

ZAGO : En Italie, c’était plus facile , grâce a la langue puisque avant de rejoindre ce pays, j’étais habitué à entendre les gens parler italien, en France en revanche , ça été plus difficile car la langue est plus compliquée à apprendre et …comprendre! Quand je suis arrivé à Montpellier c’était mon premier Club Français, là-bas, le club avait pris un professeur de français et j’avais des cours 2 fois par semaine, aujourd’hui, c’est encore compliqué de parler, par contre je comprend bien !

M.P : Depuis 2007 tu joues dans le championnat français, comptes tu terminer ta carrière ici ?

ZAGO : J‘espère rester ici encore longtemps, même si ça fait déjà 3 ans que je suis en France, déjà ! Je suis tellement habitué à vivre ici, que même lorsque je suis en vacances au Brésil , j’ai envie de rentrer dans mon appartement .. J’aimerais bien finir ma carrière en France parce qu’ici ont peut jouer a tout les niveaux ! Et bien sur, pourquoi pas, vivre ici même lorsque ma carrière sera terminée. On verra ce qui se passera!

M.P : Quels sont tes passions en dehors du Volley-Ball ?

ZAGO : J’aime beaucoup ma famille, mes parents , mes amies qui sont au Brésil. J’aime bien aller a la plage, puisque dans mon pays natal au Brésil, j’habite dans une île ou il y à beaucoup de plages. Et quand je suis là-bas je me sens bien, et j’aime beaucoup ma ville.

M.P : Quels sont les objectifs du club cette année et vos ambitions personnel ?

ZAGO : Je pense que le premier objectif et de se qualifier pour les play-offs, puisque l’année dernière nous avons échoué, on a beaucoup changé dans notre groupe et ont espère y
parvenir. Et au niveau personnel, j‘espère pouvoir faire mieux que la saison dernière puisque l’année dernière j’ai fais un bon championnat mais ça n’a pas été un super championnat. J‘espère réussir cette année pour aider mes copains et l’équipe à arriver le plus haut possible au tableau…Et pour continuer cette aventure toulousaine car j’aime ce club!

Association MEDIA PITCHOUNES
Propos recueillis par AURELIE et SELMA
Octobre 2010