FONDATION FDJ : « c’est un projet basé sur les valeurs du sport, dans un objectif de partage »

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Le partenariat avec la Fondation Française des Jeux a débuté bien avant que le projet du Tour au pied des tours ne soit imaginé. En effet, c’est par cette fondation et par cette grande équipe du cyclisme mondial que nos pitchounes se sont intéressés dès 2009 à ce sport et à la route du Sud plus particulièrement. Autour de rencontres avec les coureurs et directeurs sportifs, nous avons pu mesurer tout le potentiel que ce sport véhicule. Nous pouvons donc affirmer que sans ce premier contact avec le cyclisme établit par la Française des jeux, le projet du Tour au Pied des Tours n’existerait pas aujourd’hui.

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Nicole Villaeys, occupe le poste de déléguée générale de la Fondation FDJ. Elle est rattachée à Charles Lantieri, président de la Fondation et directeur général délégué de FDJ.

Media-Pitchounes : Qu’est-ce qu’une fondation d’entreprise 
Nicole Villaeys : Une fondation d’entreprise est un organisme créé (on dit aussi fondé) par une entreprise pour réaliser des actions d’intérêt général. Cela mérite quelques explications. Vous savez que les entreprises fabriquent des objets ou produisent des services pour les vendre et en tirer un revenu. Une fondation d’entreprise ne vend rien, mais pour pouvoir fonctionner, elle reçoit de l’argent de la part de l’entreprise qui l’a fondée. Ainsi, c’est FDJ (la Française des Jeux) qui est le fondateur de la Fondation d’entreprise FDJ.
Pour expliquer la notion d’intérêt général, je dirais que c’est ce qui fait du bien à toute la société, On peut dire aussi « le bien commun ». C’est par exemple de l’intérêt général que les enfants reçoivent une bonne éducation, que les gens soient en bonne santé, que les personnes handicapées trouvent leur place dans la société.
Pour les entreprises, créer une fondation, c’est faire quelque chose de généreux. Souvent, elles choisissent que leur fondation ait une activité qui ait un rapport avec ce qu’elles produisent.

Media-Pitchounes : Pouvez vous présenter votre fondation en quelques mots et quel est son but ?
Nicole Villaeys : La Fondation FDJ fête ses 20 ans cette année. Elle aide les personnes à réaliser leur potentiel de manières très diverses, avec le sport comme point commun.
Son action la plus ancienne est le programme Challenge. Il consiste à aider de jeunes athlètes prometteurs en leur donnant une bourse de 15 000 € sur 2 ans. Cela leur permet de s’entraîner en continuant leurs études. Nous choisissons volontairement des sportifs dont les disciplines reçoivent peu de subventions. Nous avons aidé 358 athlètes depuis la création du programme Challenge et certains sont devenus très connus – comme Tony Estanguet (canoé-kayak) ou Lucie Décosse (judo) qui ont tous les deux remporté des médailles d’or aux JO de Londres en 2012, et beaucoup d’autres. En plus de la bourse, nous leur permettons de suivre des formations qui les aident à gérer leur carrière en apprenant comment se comporter avec les journalistes, sur les réseaux sociaux, comment gérer leur argent.
A part le programme Challenge, la Fondation FDJ ne soutient pas des personnes individuellement, mais des associations.
Ainsi, la Fondation FDJ soutient des associations qui viennent en aide à des personnes handicapées ou malades. Par exemple, avec l’association « A chacun son Everest » nous finançons des séjours pendant lesquels des enfants gravement malades réalisent un exploit sportif qui, à leur niveau, est aussi important que de gravir cette montagne pour un alpiniste.
Pour les plus jeunes cyclistes de l’équipe FDJ, nous accompagnons un programme qui s’appelle Cycle Formation, de manière à ce qu’ils préparent très tôt leur reconversion, c’est à dire ce qu’il feront après leur carrière sportive.
Ce ne sont que quelques exemples. Nous aidons environ une cinquantaine de projets par an, alors j’aurais pu en prendre beaucoup d’autres !

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Media-Pitchounes : De quelles actions la fondation est-elle la plus fière ?
Nicole Villaeys : C’est vraiment très difficile de choisir ; nous les trouvons toutes utiles, bien sûr.
On est très fiers du programme Challenge dont j’ai déjà parlé, parce qu’on a pu agir sur une longue durée. Les sportifs qui ont bénéficié du programme nous disent combien cela a représenté une aide pour eux. Non seulement financièrement, mais aussi dans la reconnaissance que cela leur apporte. En leur apportant une bourse, des possibilités de se former à la conduite de leur carrière c’est un vrai accompagnement qu’on leur fournit. Le premier lauréat du programme, Stéphane Diagana (champion du monde du 400 m. haies à Athènes en 1997) raconte volontiers que grâce à la bourse, il a pu acheter une voiture d’occasion et gagner énormément de temps de transport pour pouvoir s’entraîner plus longtemps !
En second, je citerais l’ensemble d’actions que nous menons avec le Secours Populaire et la Fédération Française de Cyclisme dans le domaine du BMX. Chaque année, pendant le Tour de France, la Fondation FDJ permet à des enfants qui n’en n’ont jamais fait de s’initier au BMX 4 000 enfants ont déjà bénéficié de ce programme. A partir de cette année, nous allons offrir des licences à des enfants dont les parents n’auraient pas les moyens de les inscrire et, depuis plusieurs années la Fondation contribue à financer des pistes de BMX dans toute la France. Nous en sommes fiers parce que grâce à la Fondation FDJ, beaucoup d’enfants peuvent prendre plaisir à ce sport, même s’il coûte un peu cher parce qu’il faut être bien équipé pour une bonne sécurité.

Media-Pitchounes : Comment sont choisis les projets dans lesquels vous investissez ?
Nicole Villaeys : Comme je l’indiquais, on choisit des projets qui sont en relation avec le sport, parce que c’est un domaine où le rôle de FDJ (la Française des Jeux) est important depuis des année. C’est devenu une caractéristique de la Fondation FDJ dont nous sommes très satisfaits, et il n’y a pas de raison de s’en éloigner. Cela peut être le sport de haut niveau ou le sport pour tous.
Nous aimons bien ne pas simplement « choisir » des projets, mais les « construire » avec les associations. Nous trouvons cela bien plus efficace que de seulement donner de l’argent.
Pour les projets qui nous sont proposés, nous avons des comités de sélection où nous vérifions que les projets répondent ou non à des critères dont nous avons fait une liste. Avec plusieurs avis autour de la table dans ces comités de sélection, cela aide à être plus sûrs de ses choix. Evidemment, il nous arrive de dire non, malheureusement.

Media-Pitchounes : Pour quelles raisons soutenez-vous le Tour au pied des tours ?
Nicole Villaeys : Avec toutes mes réponses, vous aurez compris déjà : c’est un projet basé sur les valeurs du sport, dans un objectif de partage, de découverte, toutes choses qui sont une manière d’aider les jeunes à « grandir », à réaliser leur potentiel. Et vous aurez compris aussi que le cyclisme, on aime beaucoup !

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